L’ÉTUDE INTERPHONE - L2
> Qu’est-ce qu’INTERPHONE ?
> Quels sont les objectifs d’INTERPHONE ?
> L’étude INTERPHONE inclut-elle les enfants ?
> Combien de personnes et quels groupes d’âge faisaient partie de l’étude ?
> A quels types de cancers l’étude INTERPHONE s’est-elle intéressée ?
> Quand connaîtrons-nous les résultats finaux ?
> Les conclusions d’INTERPHONE à ce jour
> Résumé sur la santé
Qu’est-ce qu’INTERPHONE ?
INTERPHONE est un projet de recherche de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) coordonné par une agence de l’OMS pour évaluer l’association entre l’utilisation de téléphones mobiles et une augmentation du risque de cancer.
INTERPHONE est un projet regroupant des études cas-témoins nationales menées dans 13 pays. Ce projet est coordonné par le centre international de recherche sur le cancer (CIRC), qui va également diriger l’analyse combinée des données issues des études nationales.
Quels sont les objectifs d’INTERPHONE ?
L’objectif est de déterminer s’il existe une association entre une exposition de 5 à 10 ans aux radiofréquences émises par les téléphones mobiles et un risque de tumeur intracrânienne chez les adultes.
L’étude INTERPHONE inclut-elle les enfants ?
Non. Le nombre d’enfants utilisant un téléphone mobile lorsque Interphone a été mis en place (fin des années 90) n’était pas assez important. Les chiffres auraient été insuffisants pour déterminer une association avec la maladie.
Combien de personnes et quels groupes d’âge faisaient partie de l’étude ?
Les chercheurs ont comparé l’utilisation de téléphones mobiles de plus de 6000 personnes atteintes de types particuliers de tumeurs de la tête et du cou (appelés cas) avec celle d’un nombre similaire de personnes saines (appelées témoins) afin de détecter une éventuelle association entre l’utilisation d’un téléphone mobile et le développement d’une tumeur.
L’estimation de l’utilisation antérieure de téléphones mobiles reposait principalement sur la capacité des personnes à se souvenir de la fréquence et de la durée de leur utilisation.
INTERPHONE s’est intéressée à une population relativement jeune, entre 30 et 59 ans, qui utilisait beaucoup un mobile 5 à 10 ans avant le début de l’étude.
A quels types de cancers l’étude INTERPHONE s’est-elle intéressée ?
INTERPHONE s’est intéressée à des personnes atteintes de certaines tumeurs de la tête et du cou.
Ces tumeurs sont très proches de l’endroit où un téléphone mobile est utilisé et se trouvent dans l’une des parties de la tête les plus exposées au téléphone.
Quand connaîtrons-nous les résultats finaux ?
Une mise à jour de l’étude INTERPHONE en octobre 2008 a signalé que les résultats combinés des 13 pays étaient actuellement en préparation. Ils devraient être publiés dans différents journaux scientifiques au cours de l’année 2009.
Un certain nombre d’équipes nationales ont déjà publié leurs résultats séparément mais ces résultats doivent être mis en commun avec ceux des autres pays afin de nous donner une vue d’ensemble de l’étude INTERPHONE.
Les conclusions d’INTERPHONE à ce jour
- Il n’existe aucune preuve convaincante d’une augmentation du risque de tumeurs de la tête et du cou due à l’utilisation d’un téléphone mobile pendant 10 ans.
- Il faut faire davantage de recherches sur une utilisation à long terme supérieure à 10 ans avant de pouvoir tirer des conclusions solides.
- La capacité des participants à se souvenir de leur utilisation antérieure d’un téléphone mobile était très variable, ce qui va affecter l’interprétation des résultats.
En résumé :
IINTERPHONE ne peut pas nous fournir une réponse claire sur le risque de cancer lié à l’utilisation de téléphones mobiles au-delà de 10 ans car trop peu de participants à l’étude étaient des utilisateurs de longue durée. D’autres études sur le risque à long terme sont donc en cours.
Comme indiqué dans la mise à jour la plus récente d’INTERPHONE, publiée en octobre 2008, les résultats actuels pour une utilisation de 10 ans et plus peuvent « …témoigner d’une causalité ou être biaisés, en raison d’une différence de capacité de mémorisation entre les cas et les témoins ».
Qu’est-ce que cela signifie ? Par exemple, certaines des études testant « la précision des participants » dans leur souvenir de leur utilisation antérieure de téléphone mobile montrent que les cas (les personnes atteintes d’une tumeur cérébrale) ont plus tendance à surestimer leur utilisation de téléphones mobiles que les témoins (les personnes saines). C’est ce que l’on appelle un biais de mémoire différentiel, qui peut avoir un effet sur les conclusions de l’ensemble de la recherche.
October INTERPHONE Update from IARC - Click here
Click here for the IARC Research Groups and INTERPHONE Project
Résumé sur la santé
L’Organisation mondiale de la santé, qui coordonne des recherches scientifiques sur l’usage des téléphones mobiles et la sécurité, conclut :
« les données actuelles n'incitent pas à penser que les téléphones portables puissent avoir un quelconque effet néfaste sur la santé humaine. »
Niveaux d’exposition caractéristiques à la maison et dans l’environnement
accédé le 21 octobre 2008
http://www.who.int/peh-emf/about/WhatisEMF/en/index3.htmlL’Agence australienne de radioprotection et de sûreté nucléaire conclut :
« Il n’existe aucune preuve que l’exposition aux micro-ondes émises par les téléphones mobiles provoquent des cancers, et aucune preuve claire que cette exposition accélère l’évolution des cancers préexistants. Nous préconisons de poursuivre les recherches sur cette question »
Les téléphones mobiles et les effets sur la santé, page mise à jour le 26 octobre 2007http://www.arpansa.gov.au/mobilephones/index.cfm#6
L’ÉTUDE INTERPHONE - L2
> Qu’est-ce qu’INTERPHONE ?
> Quels sont les objectifs d’INTERPHONE ?
> L’étude INTERPHONE inclut-elle les enfants ?
> Combien de personnes et quels groupes d’âge faisaient partie de l’étude ?
> A quels types de cancers l’étude INTERPHONE s’est-elle intéressée ?
> Quand connaîtrons-nous les résultats finaux ?
> Les conclusions d’INTERPHONE à ce jour
> Résumé sur la santé
Qu’est-ce qu’INTERPHONE ?
INTERPHONE est un projet de recherche de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) coordonné par une agence de l’OMS pour évaluer l’association entre l’utilisation de téléphones mobiles et une augmentation du risque de cancer.
INTERPHONE est un projet regroupant des études cas-témoins nationales menées dans 13 pays. Ce projet est coordonné par le centre international de recherche sur le cancer (CIRC), qui va également diriger l’analyse combinée des données issues des études nationales.
Quels sont les objectifs d’INTERPHONE ?
L’objectif est de déterminer s’il existe une association entre une exposition de 5 à 10 ans aux radiofréquences émises par les téléphones mobiles et un risque de tumeur intracrânienne chez les adultes.
L’étude INTERPHONE inclut-elle les enfants ?
Non. Le nombre d’enfants utilisant un téléphone mobile lorsque Interphone a été mis en place (fin des années 90) n’était pas assez important. Les chiffres auraient été insuffisants pour déterminer une association avec la maladie.
Combien de personnes et quels groupes d’âge faisaient partie de l’étude ?
Les chercheurs ont comparé l’utilisation de téléphones mobiles de plus de 6000 personnes atteintes de types particuliers de tumeurs de la tête et du cou (appelés cas) avec celle d’un nombre similaire de personnes saines (appelées témoins) afin de détecter une éventuelle association entre l’utilisation d’un téléphone mobile et le développement d’une tumeur.
L’estimation de l’utilisation antérieure de téléphones mobiles reposait principalement sur la capacité des personnes à se souvenir de la fréquence et de la durée de leur utilisation.
INTERPHONE s’est intéressée à une population relativement jeune, entre 30 et 59 ans, qui utilisait beaucoup un mobile 5 à 10 ans avant le début de l’étude.
A quels types de cancers l’étude INTERPHONE s’est-elle intéressée ?
INTERPHONE s’est intéressée à des personnes atteintes de certaines tumeurs de la tête et du cou.
Ces tumeurs sont très proches de l’endroit où un téléphone mobile est utilisé et se trouvent dans l’une des parties de la tête les plus exposées au téléphone.
Quand connaîtrons-nous les résultats finaux ?
Une mise à jour de l’étude INTERPHONE en octobre 2008 a signalé que les résultats combinés des 13 pays étaient actuellement en préparation. Ils devraient être publiés dans différents journaux scientifiques au cours de l’année 2009.
Un certain nombre d’équipes nationales ont déjà publié leurs résultats séparément mais ces résultats doivent être mis en commun avec ceux des autres pays afin de nous donner une vue d’ensemble de l’étude INTERPHONE.
Les conclusions d’INTERPHONE à ce jour
- Il n’existe aucune preuve convaincante d’une augmentation du risque de tumeurs de la tête et du cou due à l’utilisation d’un téléphone mobile pendant 10 ans.
- Il faut faire davantage de recherches sur une utilisation à long terme supérieure à 10 ans avant de pouvoir tirer des conclusions solides.
- La capacité des participants à se souvenir de leur utilisation antérieure d’un téléphone mobile était très variable, ce qui va affecter l’interprétation des résultats.
En résumé :
IINTERPHONE ne peut pas nous fournir une réponse claire sur le risque de cancer lié à l’utilisation de téléphones mobiles au-delà de 10 ans car trop peu de participants à l’étude étaient des utilisateurs de longue durée. D’autres études sur le risque à long terme sont donc en cours.
Comme indiqué dans la mise à jour la plus récente d’INTERPHONE, publiée en octobre 2008, les résultats actuels pour une utilisation de 10 ans et plus peuvent « …témoigner d’une causalité ou être biaisés, en raison d’une différence de capacité de mémorisation entre les cas et les témoins ».
Qu’est-ce que cela signifie ? Par exemple, certaines des études testant « la précision des participants » dans leur souvenir de leur utilisation antérieure de téléphone mobile montrent que les cas (les personnes atteintes d’une tumeur cérébrale) ont plus tendance à surestimer leur utilisation de téléphones mobiles que les témoins (les personnes saines). C’est ce que l’on appelle un biais de mémoire différentiel, qui peut avoir un effet sur les conclusions de l’ensemble de la recherche.
October INTERPHONE Update from IARC - Click here
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Résumé sur la santé
L’Organisation mondiale de la santé, qui coordonne des recherches scientifiques sur l’usage des téléphones mobiles et la sécurité, conclut :
« les données actuelles n'incitent pas à penser que les téléphones portables puissent avoir un quelconque effet néfaste sur la santé humaine. »
Niveaux d’exposition caractéristiques à la maison et dans l’environnement
accédé le 21 octobre 2008
http://www.who.int/peh-emf/about/WhatisEMF/en/index3.htmlL’Agence australienne de radioprotection et de sûreté nucléaire conclut :
« Il n’existe aucune preuve que l’exposition aux micro-ondes émises par les téléphones mobiles provoquent des cancers, et aucune preuve claire que cette exposition accélère l’évolution des cancers préexistants. Nous préconisons de poursuivre les recherches sur cette question »
Les téléphones mobiles et les effets sur la santé, page mise à jour le 26 octobre 2007http://www.arpansa.gov.au/mobilephones/index.cfm#6
L’ÉTUDE INTERPHONE - L3
> Qu’est-ce qu’une étude cas-témoins ?
> Problèmes liés aux études cas-témoins
> Analyse de résultats
> Tumeurs étudiées dans INTERPHONE
Qu’est-ce qu’une étude cas-témoins ?
L’objectif d’une étude cas-témoins est de déterminer si l’exposition antérieure à un ou plusieurs facteurs de risque chez des personnes atteintes de la maladie à laquelle on s’intéresse est la même que celle des personnes n’ayant pas la maladie. En comparant les expositions des personnes atteintes et des personnes saines, il est possible de savoir si l’exposition aux facteurs de risque particuliers a causé la maladie.
Les études cas-témoins sont moins coûteuses, plus simples et plus rapides à réaliser que les études de cohorte.
Une étude cas-témoins nécessite de rassembler les cas, c’est-à-dire les personnes atteintes de la maladie qui fait l’objet de l’étude. Les cas inclus dans une étude auront généralement été diagnostiqués au cours d’une période déterminée. On rassemble également des témoins, des personnes qui ne sont pas atteintes de la maladie en question mais qui se rapprochent autant que possible des cas sur tous les autres points de vue.
On étudie ensuite les cas et les témoins pour évaluer leur exposition antérieure au facteur de risque supposé. Si un plus grand nombre de cas ont été exposés au facteur de risque, il est possible que l’exposition au facteur de risque ait causé la maladie.
Pour l’étude INTERPHONE, des cas de neurinome de l’acoustique, gliomes, méningiomes et de tumeurs de la glande parotide ont été rassemblés par les chercheurs dans chacun des 13 pays participants. Les chercheurs ont identifié les cas en travaillant en liaison avec les cliniques et les hôpitaux : ils ont demandé aux personnes qui ont été diagnostiquées pendant la période définie si elles voulaient prendre part à l’étude. La période de diagnostic prise en compte par l’étude INTERPHONE était située entre 2000 et 2002 environ, bien que la période exacte de 2 ans varie d’un pays à l’autre.
Les équipes des recherches nationales d’INTERPHONE ont utilisé des moyens légèrement différents pour choisir les témoins. L’une des méthodes utilisées fréquemment était la sélection aléatoire des témoins à partir des registres de la population nationale.
Problèmes liés aux études cas-témoins
Les études cas-témoins sont sujettes à un certain nombre de biais, ce qui peut mener à de faux résultats ou des résultats non valables. Dans les meilleures études cas-témoins, les chercheurs évaluent attentivement l’impact des biais potentiels sur leurs résultats.
Biais de mémorisation
Le biais de mémorisation est un problème spécifique aux études cas-témoins. L’évaluation de l’exposition doit se baser sur les souvenirs des participants, qui ne sont pas forcément très fiables. Les personnes atteintes d’une maladie mentionneront plus probablement une exposition à un facteur de risque supposé que les personnes saines.
Cela peut constituer un problème pour l’étude INTERPHONE. Les personnes atteintes de l’une des maladies faisant l’objet de l’étude sont plus enclines à rapporter une utilisation de téléphone mobile et témoigneront d’une utilisation plus importante que les personnes saines. Les problèmes de biais de mémorisation peuvent mener à une mauvaise classification différentielle.
Biais de participation
Les études cas-témoins sont également sujettes au biais de participation. Il existe un grand nombre de formes différentes de biais de participation. Par exemple, les cas (personnes atteintes de la maladie) peuvent être plus nombreux à participer que les témoins (personnes saines). Ou encore, dans l’étude INTERPHONE, les cas qui sont de grands utilisateurs de téléphone mobile seront par exemple plus nombreux à participer que les cas qui sont de petits utilisateurs ou qui n’utilisent pas du tout de téléphone mobile. La même chose peut se produire pour les témoins.
Facteurs parasites
Un facteur parasite est un facteur qui influence le risque de développer une maladie et qui n’est pas le facteur de risque étudié. Par exemple, si une étude examine l’association entre l’alcool et les maladies cardiaques, la cigarette est un facteur parasite car la cigarette est connue pour provoquer ces maladies.
Analyse de résultats
Rapport de cotes ou Odds ratio (OR)
Le rapport de cotes (on emploie plus généralement le terme « odds ratio » en statistiques) est une mesure d'association fréquemment utilisée en épidémiologie. La cote est le risque qu'un évènement se produise par rapport à un autre évènement, et la mesure est appelée rapport de cotes tout simplement parce qu'il s'agit d'un ensemble de risques divisé par un autre ensemble.
Les cotes, dans un contexte épidémiologique, sont les chances d'être exposé (ou malade) par opposition aux chances de ne pas être exposé (ou malade).
Si une maladie est associée à une exposition, alors les cotes (ou chances) d'être exposé dans le groupe malade seront supérieures aux cotes (ou chances) d'être exposé dans le groupe de contrôle.
Les rapports de cotes sont calculés à l'aide d'un tableau 2 x 2 (voir exemple ci-dessous).
Facteur de risque/exposition | Groupe malade | |
Cas | Contrôles | |
Exercice | 25(a) | 10(b) |
Pas d'exercice | 75(c) | 90(d) |
Les cotes d'exposition dans :
Groupe malade a÷c = 25÷75 = 1/3
Groupe de contrôle b÷d = 10÷90 = 1/9
Le rapport de cotes
OR = a÷c = 25÷75 = 1/3 = 3.0
b÷d = 10÷90 = 1/9
Intervalles de confiance (CI)
Les limites de confiance sont utilisées pour exprimer le degré de certitude dans la valeur moyenne donnée (pour les études cas-témoins, généralement le rapport de cotes). Par convention, des intervalles de confiance de 95 % sont utilisés, bien que l'on puisse les calculer à 99% ou toute autre valeur.
Un intervalle de confiance de 95% est un intervalle qui inclut la population générale dans 95% des cas.
Ex. La pression sanguine diastolique moyenne est de 82,696 mmHg (95% CI = 80,509 – 84,883).
Dans cet exemple, bien que la moyenne de l'échantillon s'élève à 82,696 mmHg, il existe une probabilité de 95 % que la moyenne au sein de la population générale se situe entre 80,509 et 84,883. Dans cet exemple, l'écart entre les intervalles de confiance est plutôt faible, ce qui indique que la moyenne de la population générale n'est pas très éloignée de la moyenne donnée, c'est-à-dire que le chiffre 82,696 mmHg correspond à un degré de certitude élevé. A l'inverse, si l'écart entre les intervalles de confiance était grand, cela pourrait indiquer que la moyenne de la population générale est éloignée de l'estimation.
Tumeurs étudiées dans INTERPHONE
> Tumeur de la glande parotide (glande salivaire)
> Gliome
> M
Tumeur de la glande parotide (glande salivaire)
Qu’est-ce que les glandes salivaires?
Les glandes salivaires produisent la salive et hydratent la bouche et la gorge. La salive fournit des minéraux qui aident à maintenir les dents saines. Elle permet également de faciliter la déglutition et la digestion des aliments.
On trouve les glandes salivaires,
* Juste sous les lobes des oreilles (glandes parotides)
* Sous chaque côté des mâchoires (glandes submandibulaires)
* Sous la langue (glandes sublinguales)
Il existe également des glandes salivaires mineures. Il s'agit de petits amas de tissus de la glande salivaire, dispersés dans la gorge et la bouche.
Qu'est-ce que le cancer de la glande salivaire?
Le cancer de la glande salivaire fait partie d'un groupe de cancers appelés cancers de la tête et du cou. Il s'agit d'un type de cancer rare. Il est beaucoup plus courant de trouver une grosseur non cancéreuse (tumeur bénigne) dans ces glandes. La glande parotide est l'endroit ou l'on trouve le plus fréquemment des tumeurs cancéreuses. Mais seule une tumeur sur cinq (20 %) trouvée dans la glande parotide est cancéreuse. On en trouve un petit nombre dans la glande submandibulaire et encore moins dans les autres glandes. En général, les tumeurs bénignes évoluent lentement sur plusieurs mois ou années et sont souvent dures et non douloureuses. Les tumeurs cancéreuses ont tendance à évoluer plus rapidement et sont souvent douloureuses ou sensibles.
Traitement
Le traitement pour les tumeurs les moins agressives qui grossissent lentement est la chirurgie. L'ablation d'une tumeur de la glande parotide nécessite généralement le recours à une parotidectomie. Un nerf important traverse cette glande, ainsi la chirurgie peut être difficile. Il s'agit du nerf facial, qui contrôle le mouvement des muscles du visage, y compris des yeux et de la bouche. Une lésion sur ce nerf peut provoquer un affaissement du sourcil ou des commissures des lèvres, des difficultés pour serrer les lèvres ou fermer un oeil. Le chirurgien apportera le plus grand soin à faire en sorte que cela ne se produise pas, mais c'est parfois inévitable.
Dans le cas de tumeurs plus agressives évoluant plus rapidement, une combinaison de chirurgie et de radiothérapie est parfois nécessaire. Ces tumeurs ont plus de chances de se propager dans les tissus voisins et les ganglions lymphatiques du cou. Dans ce cas, une opération sera nécessaire pour enlever les ganglions lymphatiques du même côté du cou.
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Gliome
On dénombre environ 100 différents types de tumeurs cérébrales. Elles portent généralement le même nom que le type de cellule à partir duquel elles se sont développées. La plupart des tumeurs cérébrales se développent sur des cellules qui supportent les cellules nerveuses du cerveau. On les nomme cellules gliales. Une tumeur des cellules gliales est appelée gliome.
TUMEURS MALIGNES OU BÉNIGNES ?
Les tumeurs cérébrales sont classées par groupes selon leur vitesse de développement probable. Il existe 4 groupes appelés grades 1 – 4. Les cellules sont examinées au microscope. Plus elles semblent normales, plus la tumeur cérébrale se développera lentement et plus le grade sera faible. Plus elles semblent anormales, plus la tumeur cérébrale se développera rapidement et plus le grade sera important. Les gliomes de bas grade (grades 1 et 2) sont les tumeurs cérébrales qui évoluent le plus lentement.
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Meningiome
Environ une tumeur cérébrale sur quatre (25 %) chez les adultes est un méningiome. Les méningiomes sont plus courants chez les personnes âgées et chez les femmes. Il s’agit de tumeurs se développant dans les tissus entourant le cerveau. On les trouve le plus souvent dans la partie antérieure ou la partie postérieure du cerveau. Elles sont généralement bénignes (non cancéreuses).
Certains méningiomes sont « atypiques ». Cela signifie qu’ils se comportent de façon plus agressive que les méningiomes habituels. Ils peuvent se développer dans les tissus cérébraux voisins et récidiver après leur ablation.
Les symptômes du méningiome sont très variables selon la partie du cerveau dans laquelle la tumeur se développe.
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Neurinome de l’acoustique
Qu’est-ce qu’un neurinome de l’acoustique?
Un neurinome de l’acoustique (également appelé neurinome ou schwannome vestibulaire) est une tumeur bénigne des cellules “schwann” qui forment la tunique interne du huitième nerf crânien lorsqu’il traverse un minuscule canal qui connecte l’oreille interne au cerveau. En général, cette tumeur évolue lentement. Le huitième nerf crânien est responsable de l’équilibre et de l’audition.
Lorsque la tumeur s’étend, elle touche le cerveau, prenant la forme d’une poire et exerçant une pression sur les nerfs et le cerveau. Parfois, les neurinomes de l’acoustique peuvent évoluer des deux côtés : il s’agit alors d’une affection génétique appelée neurofibromatose de type 2.
Comment est-il diagnostiqué ?
Le neurinome de l’acoustique est généralement découvert lorsque le patient se plaint de symptômes tels qu’une perte d’audition, une perte d’équilibre ou un acouphène. Dans certains cas, le neurinome de l’acoustique est détecté en effectuant des recherches sur un autre problème qui n’est pas nécessairement lié, par exemple lorsque le patient a été impliqué dans un accident.
Dans de rares cas, le neurinome de l’acoustique peut ne se manifester par aucun des symptômes ci-dessus et le patient peut ne constater que des symptômes mineurs tels qu’un engourdissement du visage.
La présence d’un neurinome de l’acoustique peut être confirmée par l’utilisation de techniques de scanner et d’imagerie sophistiquées.
Quel est le traitement ?
Le traitement varie en fonction d’un certain nombre de facteurs tels que la taille et l’emplacement de la tumeur. Parfois, si la tumeur est petite ou si elle ne cause aucun symptôme, aucun traitement ne sera nécessaire. Pour la plupart des patients, la chirurgie est le meilleur type de traitement. Dans de nombreux cas, la tumeur peut être complètement enlevée et aucun autre traitement n’est nécessaire, cependant une perte d’audition de l’oreille touchée est souvent inévitable.
Quelle est l’incidence du neurinome de l’acoustique ?
L’incidence de neurinomes de l’acoustique que l’on rapporte en général est d’environ 1 pour 100 000 adultes par an [1] dans les pays industrialisés, bien qu’il existe des estimations largement en dessous et au-dessus de ce chiffre : de 1 pour 3 500 à 1 pour 1 million par an [2].
Comparaison avec les incidences d’autres types de tumeur?
Type de cancer | Incidence au Royaume-Uni (pour 100 000 par an) |
Neurinome de l’acoustique | 1 |
Cancer du poumon | 63 [3] |
Cancer du sein (femmes) | 134 [4] |
Cerveau et système nerveux central | 8 [5] |
Mélanome malin | 12 [6] |
[1] Hardell et al. Vestibular Schwannoma, Tinnitus and Cellular Telephones. Neuroepidemiology 2003; 22: 124-129
[2] Christensen et al. Cellular Telephone Use and Risk of Acoustic Neuroma. American Journal of Epidemiology 2004; 159:277-283
[3] http://info.cancerresearchuk.org/cancerstats/lung/incidence/
[4] http://info.cancerresearchuk.org/cancerstats/breast/incidence/
[5] http://info.cancerresearchuk.org/cancerstats/brain/incidence/
[6] http://info.cancerresearchuk.org/cancerstats/melanoma/incidence/
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